• Divertir pour dominer Collectif L'Echappée

    Divertir pour dominer

    La culture de masse
    contre les peuples

    Éditions L’Échappée

    2010

     

    À travers quatre dossiers sur la télévision, la publicité, le sport et le tourisme, cet ouvrage montre comment la culture et le divertissement nous dépolitisent et servent les intérêts capitalistes.

    « Le politique et la contestation sont neutralisés par le sport1. »

    L’une des réflexions les plus intéressantes et novatrices de cet ouvrage concerne le sport, en tant que véhicule idéologique du capitalisme. On parle bien du sport, qui se distingue de l’activité physique et du jeu par son institutionnalisation dans le cadre de fédérations et de club. Ce sport-là, aux règles et aux conventions mondialisées, est né avec l’industrialisation (quel hasard !).

    Le sport est une « super structure idéologique » au sens marxiste car il a pour fonction de « conformer les gens à la compétition du tous contre tous, la servilité, l’aliénation et l’acclamation des héros2 ».

    « Le sport n’est pas neutre ni apolitique, mais se fond à merveille dans le capitalisme pour y véhiculer la même idéologie3. »

    Culte de la performance qui frôle le darwinisme, violence de la compétition où gagner est le maître mot, sexisme ; mais aussi le fascisme et la violence des supporters abrutis dans les stades européens et la corruption et la marchandisation des professionnels.

    À ceux qui attribuent au sport des qualités émancipatrices, une bonne hygiène de vie et un apprentissage du respect, les auteurs répliquent qu’on y apprend la soumission à travers un ensemble de règles exogènes. Il n’y aurait pas de bon ou de mauvais sport, pas de pratiques excessives, mais seulement un sport capitaliste par essence. Le sport est une arme idéologique d’autant plus dangereuse qu’elle avance masquée, institutionnalisée, intégrée dans les programmes scolaires et appuyée par les présidents de la République qui font mine de partager cette passion avec le « peuple ».

    Et c’est justement toute la difficulté de la critique : il y a un consensus national et passionnel de tous les bords politiques. Pourtant, le sport, à la différence du jeu et des pratiques sportives,  provoque un effet de diversion des enjeux véritablement politiques, et on le voit particulièrement aux moments des Jeux Olympiques présentés comme une trêve mondiale. Les riches assistent aux Jeux en live, les pauvres devant leur télé, tandis que les autochtones sont harassés et opprimés par les bouleversements économiques.

    « Le sport mérite d’être saboté comme institution du capital4. »

    « La télé, c’est la vie confisquée5. »

    Formatage des esprit, léthargie, simplification, spectacularisation… La télévision a souvent été l’objet des critiques sur Bibliolingus. On a tendance à fustiger les journaux télévisées et les télés-réalités, comme si c’étaient les seuls programmes nuisibles. En réalité, c’est beaucoup plus profond que cela.

    Les productions cinématographiques et télévisuelles véhiculent un appareil de représentations, dans les plus infimes choix scénaristiques, dont bien peu de gens ont conscience, et qui ramifie notre imaginaire en profondeur. Cet imaginaire annihile celui qui vient naturellement, simule le monde, comme L’Allégorie de la caverne de Platon, et mobilise notre énergie sur des questions plus triviales.

    Les films et les séries télévisées mondialisées, sont aussi le cheval de Troie du capitalisme, de la consommation, de l’imaginaire standardisé et de la dépolitisation, d’autant plus que la grande majorité d’entre nous est convaincue de l’innocuité de ce qu’on regarde. Les programmes fictionnels mainstream entraînent notre adhésion à un système de valeurs qui nous empêchent de critiquer notre société et d’en concevoir une autre, car nous sommes privés de notre imagination propre. L'ouvrage reste vague sur la forme que prend la standardisation, mais on tombe tous les jours sur des exemples.

    Alors, n’a-t-on pas le droit de se divertir ? Si, mais en toute conscience, et c’est justement cette conscience de mettre son cerveau à disposition des idéologies capitalistes qui manque. Ou bien en se tournant vers une culture contestataire, différente, protéiforme, celle qu’on ne montre pas mais qui existe.

    Pour finir

    Divertir pour dominer réunit des dossiers publiés dans la revue Offensive libertaire et sociale, incluant des articles et des entretiens de chercheurs ou de professionnels sur les thématiques de la télévision, de la publicité, du sport et du tourisme. Si les deux premières thématiques sont assez classiques en matière de contestation (mais non moins justifiées), les deux secondes, plus surprenantes, sont une vraie valeur ajoutée.

    La culture mainstream est dangereuse parce qu’elle formate les esprits dans un imaginaire figé, et fabrique l’adhésion aux valeurs de capitalisme tout en empêchant de nourrir la contestation. Au même titre, l’institutionnalisation de l’art, par son financement et son affectation en des lieux dédiés, est une manière de le rendre inoffensif, aseptisé, non contestataire et qui plus est inaccessible au plus grand nombre. Il a peu de choses à voir avec l’art de rue, celui qui est fait par nous, entre nous et pour nous.

    Cet ouvrage essentiel, radical, incisif et peut-être choquant pour certains, conclut tout de même sur l’histoire de la culture contestataire, essentiellement ouvrière, pour faire entendre que la culture telle qu’on la connaît n’est que celle qu’on voit. Mais pour être sincère, cet ouvrage est un peu déprimant mais pas décourageant. Le point faible de l'ouvrage tient au fait qu'il est composé d'articles et d'entretiens sans lien direct entre eux. C'est pourquoi il semble intéressant de prolonger la lecture avec un essai plus long sur ce thème. Mais sa structure est aussi un point fort, car le livre est abordable et peut se lire dans l'ordre qu'on veut.

    Ce livre se concentre sur la critique sociale, étape certes nécessaire à chacun de nous, mais qu’il faut ensuite dépasser pour s’engager dans un processus de contestation au quotidien qui se retrouve dans Construire l'autonomie, se réapproprier le travail, le commerce, la ruralitéL’Échappée : un éditeur indépendant et engagé comme je les aime, au catalogue abouti et courageux !

    Lisez aussi

    Désobéir à la pub Collectif

    Propaganda. Comment manipuler l’opinion en démocratie Edward Bernays

    Sur la télévision Pierre Bourdieu

    L’Industrie du mensongeSheldon Rampton et John Stauber

    Les Nouveaux Chiens de garde Serge Halimi

    Les Chiens de garde Paul Nizan

    Éloge de la démotivation Guillaume Paoli

    Mainstream Frédéric Martel

     

     

    1. Page 135. -2. Page 142. -3. Pages 134-135. -4. Page 162. -5. Page 41.

    Divertir pour dominer
    La culture de masse contre les peuples
    Collectif
    Éditions L’Échappée
    Revue Offensive
    Collection Pour en finir avec
    2010
    278 pages
    13,20 euros

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  • Un job pour tous Christophe Deltombe Bibliolingus

    Un job pour tous

    Une autre économie est possible : l’expérience Emmaüs

    Christophe Deltombe

    Éditions Autrement

    2014

     

    Christophe Deltombe, président d’Emmaüs de 2007 à 2013, montre pourquoi les communautés Emmaüs sont un modèle tant économique que social face aux dérives capitalistes.

    Des communautés autogérées, indépendantes de l’État

    Fondées en 1949 par l’abbé Pierre, les 116 communautés Emmaüs sont un modèle à la fois économique et social à tous égards. Ces communautés sont autofinancées grâce à l’activité de récupération et l’autosuffisance dans les besoins quotidiens, et à ce titre, elles ne dépendent pas de subventions de l’État. Depuis 2008, les communautés Emmaüs  sont désormais des OACAS (organismes d’accueil communautaire et d’action solidaire), ce qui leur confère un statut juridique spécial.

    La réinsertion par le travail

    Avec près de 6500 personnes par an, les communautés représentent un formidable lieu de réinsertion et d’accompagnement, car elles accueillent les personnes exclues sans condition : personnes démunies ou en errance, atteintes d’addiction, sortant de prison ou de la rue, sans papiers… Chacun peut venir y passer quelques semaines ou quelques années, en partance pour une vie plus stable ou bien pour y vivre en paix ses dernières années. Chacun travaille selon ses capacités, quelques heures par jour ou plus, tout en respectant les règles de vie communautaires.

    Les communautés Emmaüs valorisent l’estime de soi grâce à la réinsertion sociale et professionnelle par le travail, sans assistanat ni dépendance, et servent souvent de tremplin vers le retour à une vie plus classique. D’une part, l’autonomie et l’entraide sont possibles, et d’autre part l’employabilité et la performance ne sont pas forcément telles qu’on les définit pour être « rentables ».

    Une réponse à l’immoralisme du capitalisme

    La situation est insoutenable pour beaucoup trop d’entre nous. La course à la spéculation et à la rentabilité, cautionnée par la mise au pas des peuples par l’austérité et la complicité de l’État, renforce les inégalités sociales et économiques.

    Le capitalisme immoral nous écrase en toute impunité, engendrant des catastrophes économiques, sociales et environnementales dont nous n’avons pas fini de payer les dégâts. Chômage endémique et précarisation massive, syndicalisme inadapté et individualisme dans un sauve-qui-peut général, compétition et « management par le stress »… Le système capitaliste divise pour mieux régner : course à la méritocratie et chasse aux pauvres et aux vulnérables accusés injustement d’être des assistés, des paresseux et des profiteurs pour légitimer l’austérité et l’assèchement des services publics. Non, l’employabilité ne se mesure pas qu’à l’aune de la performance individuelle ; chacun peut être utile à sa manière ; et d’autres peuvent travailler beaucoup sans voir de récompenses financières à la clé. Ce n’est peut-être pas vous, qui visitez ce blog, qui tiendrez ce genre de propos, mais vous pouvez veiller à ce qu’on ne dise pas ce genre de bêtises autour de vous ! Ne faisons pas le lit d’une société libérale obsédée par la productivité !

    C’est pourtant l’attention aux autres, le soutien et l’entraide qui seront la clé de notre survie, car notre bonheur dépend toujours des autres. Notre responsabilité est collective ; elle est aussi en chacun de nous.

    Pour finir

    Au-delà de l’expérience Emmaüs, Christophe Deltombe brosse un portrait saisissant de la société. Bien peu ont su expliquer de façon aussi concise et simple ce qui ravage notre société libérale et désincarnée. Ce petit bouquin de 140 pages, publié chez Autrement dans la collection bien nommée Haut et fort, résume en un temps ramassé les dérives de notre époque à travers le prisme d’Emmaüs.

    Malgré leur statut spécial, les communautés Emmaüs ne sont pas à l’abri de la concurrence déloyale des entreprises elles aussi spécialisées dans la récupération, mais qui n’ont d’autre vocation que la recherche du profit. Avec l’essor du secteur de l’ESS (économie solidaire et sociale), appuyée par la récente loi de 2014, de nombreuses initiatives privées surfent sur la vague bobo sociale et solidaire. Elles font parfois concurrence aux associations et notamment aux communautés Emmaüs qui sont les piliers de ce secteur. Il faut garder un œil vigilant à ces initiatives, sans pour autant leur jeter la pierre. À nous de soutenir les communautés Emmaüs par le don et l’achat d’occasion dans une optique politique, sociale, économique et environnementale.

    Lisez aussi

    En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté Association ATD Quart Monde 

    Retour aux mots sauvages Thierry Beinstingel 

    Tribulations d'un précaire Iain Levison 

    Un petit boulot Iain Levison 

    En crachant du haut des buildings Dan Fante

    Éloge de la démotivation Guillaume Paoli

    Dandy Richard Krawiec 

    Les Échoués Pascal Manoukian

    Je vous écris de l'usine Jean-Pierre Levaray

    Chroniques de la zone libre Des zad au maquis, fragments de l'imaginaire autonome Cosma Salé

    Constellations. Trajectoires révolutionnaires du jeune 21e siècle Collectif Mauvaise Troupe

     

    Un job pour tous
    Une autre économie est possible : l’expérience Emmaüs
    Christophe Deltombe
    Éditions Autrement
    Collection Haut et fort
    2014
    144 pages
    12 euros

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  • Les Moissons du futur Marie-Monique Robin BibliolingusLes moissons du futur

    Comment l’agroécologie
    peut nourrir le monde

    Marie-Monique Robin

    La Découverte/Arte éditions

    2014

     

    Agriculture industrielle : « Il n’y a pas d’alternative1 »

    Agriculture industrielle, engrais, pesticides… Les lobbyistes de l’agro-industriel s’accordent sur le refrain « There is no alternative » (TINA), discréditant de fait l’agroécologie, l’agroforesterie et l’agriculture biologique qui seraient incapables de nourrir la planète. C’est passer sous silence les émeutes de famine qui agitent des dizaines de pays dans le monde.

    La liste des griefs est pourtant longue comme le bras : pesticides dans notre nourriture, pollutions des eaux, de l’air et des sols, baisse du niveau des nappes phréatiques, sécheresse, réchauffement climatique, émission des gaz à effet de serre, montée des eaux, déforestation, augmentation de l’utilisation de pétrole, invasion d’espèces prédatrices, réduction de la biodiversité, érosion accélérée des sols… Tous ces effets néfastes, appelés externalités négatives, ne sont économiquement pas comptabilisés dans la chaîne de production, mais subis par les consommateurs.

    Par ailleurs, l’agriculture industrielle a montré combien elle était peu résistante aux catastrophes climatiques, lesquelles seront de plus en plus nombreuses dans la décennie à venir, mettant en péril des populations entières.

    Sur le plan économique, l’agriculture industrielle est aussi la source d’une injustice très forte : d’un côté quelques multinationales s’engraissent honteusement avec la biopiraterie, comme Monsanto, le leader mondial des OGM, des pesticides et des engrais chimiques, mais aussi Cargill, ADM et Syngenta ; de l’autre, des millions de paysans sont pieds et poings liés à ces multinationales et dépendants du cours des céréales, des semences hybrides stériles, des intrants chimiques et des pesticides, prisonniers d’un cercle vicieux dont les gouvernements se font les complices.

    Mais la nature n’est pas un business et ne peut faire l’objet d’une propriété industrielle, et l’agriculture ne peut être régie selon les lois du marché comme une filière industrielle ordinaire.

    « Une agriculture du futur devra imiter la nature, c’est ça le sens de l’agroforesterie2. »

    Les entreprises agroécologiques et agroforestières ont montré qu’elles répondaient à nos besoins alimentaires, écologiques et économiques. Elles reposent sur la reproduction d’un microcosme naturel, étudiant la complémentarité des cultures, des arbres, des insectes et des animaux d’élevage. Ce système naturellement équilibré ne nécessite aucun intrant chimique et peu d’eau : les parasites sont suffisamment régulés par leurs ennemis naturels, les plantes ne sont jamais malades, et l’humidité des sols est préservée par les ombrages des arbres et des arbustes. Contrairement aux idées reçues, la production des cultures peut être augmentée grâce à l’association intelligente de céréales, de légumes, d’arbres et d’animaux d’élevage.

    Parmi ses nombreux avantages, l’agroforesterie et l’agroécologie permettent de diminuer le réchauffement climatique, les arbres étant d’excellents remparts contre les émissions de gaz à effet de serre, de préserver la biodiversité et de rendre aux agriculteurs leur autosuffisance alimentaire et économique. Pour autant, ces agricultures ne sont pas destructrices d’emplois, au contraire, puisque la récolte ne peut se faire par mécanisation. Autre point vital à la survie humaine, les productions sont plus résistantes aux changements climatiques, et notamment à la sécheresse, et ne produisent pas d’externalités négatives.

    Pour finir

    La décennie qui vient est décisive pour le climat et la survie humaine. La transition écologique et agricole doit se faire de toute urgence. Et paradoxalement, ce sont les plus pauvres qui subissent de plein fouet les effets néfastes de l’agriculture industrielle, alors que ce sont eux qui polluent le moins.

    Dans cet ouvrage passionnant, très documenté et très instructif, Marie-Monique Robin rapporte les témoignages du Kenya, du Malawi, du Sénégal, du Mexique et de France d’agriculteurs ayant adopté efficacement, et parfois depuis très longtemps, la reconversion agroécologique ou agroforestière. Contrairement à ce que l’on pense, l’initiative vient aussi des pays pauvres qui n’ont pas les moyens d’investir dans l’agriculture industrielle, l’achat des semences et des machines.

    Les résultats de son voyage à travers le monde accablent l’agriculture industrielle et montrent comment les systèmes agricoles naturels pourront permettre à la population mondiale de manger à sa faim. La nature n’est pas un business comme les autres.

    Avec l’industrialisation et la course à la rationalisation de la nature, les agriculteurs ont perdu la connaissance du sol et le lien avec la nature. Déresponsabilisés au fil du temps, les agriculteurs conventionnels sont pris dans un engrenage infernal piloté par les multinationales et les lois gouvernementales, étouffés par les lourds investissements, les marges écrasantes et la surenchère de produits chimiques. C’est pourquoi l’agroécologie et l’agroforesterie visent la justice sociale en faisant de l’agriculteur le premier et le principal acteur de la chaîne alimentaire, et du consommateur un acteur responsable.

    L’ouvrage de Marie-Monique Robin, très complet, est accessible tant au niveau du contenu que du prix. Elle définit progressivement le sujet et les connaissances nécessaires pour comprendre les enjeux alimentaires et sanitaires, écologiques et économiques, et adopte toujours un ton très personnel agréable à lire. Une lecture et une autrice chaudement recommandées !

    « Nous vivons un incroyable paradoxe : le monde compte presque un milliard de personnes qui ne mangent pas à leur faim, mais, d’un autre côté, nous produisons un volume d’aliments et de calories alimentaires qui nous permettrait de nourrir 12 à 14 milliards de personnes, soit plus du double de la population actuelle. Le problème ce n’est donc pas l’offre, mais la distribution des aliments. D’abord, il faut savoir que la moitié des céréales produites dans le monde ne finit pas dans les assiettes, mais sert à faire de la viande sous forme de fourrage. Ensuite, une quantité croissante des végétaux produits est utilisée pour fabriquer des agrocarburants, comme aux États-Unis où 40% du maïs est consumé dans les usines d’éthanol. Au bout du compte, seul un tiers de la production agricole sert véritablement comme aliment. Enfin, on estime qu’au moins un tiers des aliments produits est jeté, au cours des différentes étapes de la chaîne alimentaire. C’est un énorme gaspillage, particulièrement dans les pays développés, qui ne savent plus quelle est la valeur des aliments, car ils sont habitués à les acheter bon marché. À eux seuls, ces aliments perdus pourraient nourrir la moitié de la population mondiale. Donc la question n’est pas de savoir si on peut nourrir le monde, mais plutôt quelles mesures il faut prendre pour qu’on parvienne, enfin, à le nourrir3… »

    Lisez aussi

    50 idées reçues sur l’agriculture et l’alimentation Marc Dufumier

    Altergouvernement Marc Dufumier, ministre de l’Agriculture

    Agriculture biologique : espoir ou chimère ? Collectif

    Faut-il arrêter de manger de la viande ? Collectif

    La Saga de la banane Alistair Smith

    Planète végane Ophélie Véron

    La Libération animale Peter Singer

     

     

    1. Page 9. -2. Page 58. -3. Page 242.

    Les Moissons du futur
    Comment l’agroécologie peut nourrir le monde
    Marie-Monique Robin
    La Découverte/poche et Arte éditions
    2014
    308 pages
    10 euros

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